Tapuscrit algorithmique, 10 pages. Visible sur le site du projet Haunted by Algorithms. 2017.
Sur une machine à écrire, j’ai retranscrit les sous-titres générés par YouTube d’un court métrage destiné à former les dactylographes pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour la postérité́ de ce discours automatique (qui a été peu à peu anéanti par les « progrès » sur cette fonctionnalité́ lancée en 2009), j’ai fait abstraction de toute transgression grammaticale, sémantique ou autre. Jusqu’aux sauts de ligne erratiques, la fidélité́ à l’original a été strictement respectée. Ma seule intervention a été de découper le texte en ce qui ressemble à des strophes d’un poème.
Soumis à une nouvelle couche d’erreurs, humaines cette fois-ci, le tapuscrit consiste en la reproduction manuelle d’un texte produit par une machine. Un texte qui ne veut souvent « rien dire » mais qui reste, de manière anachronique par rapport au film, contaminé par un certain état du monde contemporain (références cryptiques à l’Obamacare, à un lobby pro-israélien, au monde de la finance et à diverses corporations de la Silicon Valley). Tout cela est entrecoupé par des déclarations poético-comiques, du nonsense et quelques jeux de mots dignes d’un film des Marx Brothers.
Performance en collaboration avec Maï Ito Delhomme. Paris, Écran Voisin, juillet 2017.
Pour cette lecture entrecroisée d’une pièce sonore pour cassettes et synthétiseur de Maï Ito Delhomme, j’ai sélectionné des extraits de Basic Typing I: Methods pour élaborer un nouveau tapuscrit qui passe de l’anglais au français (traduit par les soins de Google). Les parties en français sont lues à deux voix.
Photo : Konstantinos Kyriakopoulos.
Tapuscrit algorithmique, 10 pages. Visible sur le site du projet Haunted by Algorithms. 2017.
Sur une machine à écrire, j’ai retranscrit les sous-titres générés par YouTube d’un court métrage destiné à former les dactylographes pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour la postérité́ de ce discours automatique (qui a été peu à peu anéanti par les « progrès » sur cette fonctionnalité́ lancée en 2009), j’ai fait abstraction de toute transgression grammaticale, sémantique ou autre. Jusqu’aux sauts de ligne erratiques, la fidélité́ à l’original a été strictement respectée. Ma seule intervention a été de découper le texte en ce qui ressemble à des strophes d’un poème.
Soumis à une nouvelle couche d’erreurs, humaines cette fois-ci, le tapuscrit consiste en la reproduction manuelle d’un texte produit par une machine. Un texte qui ne veut souvent « rien dire » mais qui reste, de manière anachronique par rapport au film, contaminé par un certain état du monde contemporain (références cryptiques à l’Obamacare, à un lobby pro-israélien, au monde de la finance et à diverses corporations de la Silicon Valley). Tout cela est entrecoupé par des déclarations poético-comiques, du nonsense et quelques jeux de mots dignes d’un film des Marx Brothers.
Performance en collaboration avec Maï Ito Delhomme. Paris, Écran Voisin, juillet 2017.
Pour cette lecture entrecroisée d’une pièce sonore pour cassettes et synthétiseur de Maï Ito Delhomme, j’ai sélectionné des extraits de Basic Typing I: Methods pour élaborer un nouveau tapuscrit qui passe de l’anglais au français (traduit par les soins de Google). Les parties en français sont lues à deux voix.
Photo : Konstantinos Kyriakopoulos.